Allflex ouvre les portes de son usine de Vitré (35) à des élus locaux
Allflex ouvre les portes de son usine de Vitré (35) à des élus locaux
Allflex, leader mondial dans le secteur de l’identification d’animaux, a ouvert les portes de son usine de Vitré (35) à des élus locaux le mardi 10 mai 2022.
Rémi Monnet, directeur commercial identification chez Allflex pour toute la France, a fait visiter le site à des élus locaux et à deux candidats aux élections législatives. « Là on a une production qui part au Honduras. Ici c’est la Namibie » , montre-t-il. Le site qui emploie 260 salariés à Vitré, exporte 90 % de sa production de bagues d’identification pour animaux d’élevage à l’étranger. Allflex espère encore conquérir d’autres marchés comme celui de l’Inde où « il n’y a pas de traçabilité des animaux mais la question de la sécurité alimentaire et sanitaire de la population devrait amener à une réglementation sur le sujet », détaille Rémi Monnet.
Les 10 % restant de la production sont envoyés en France. Dans l’Hexagone, le nombre d’animaux d’élevage diminue partout ces dernières années. Pourtant, le chiffre d’affaires d’Allflex reste stable, à 100 millions d’euros. L’entreprise parvient à se maintenir grâce, « non pas au nombre d’animaux identifiés mais à la qualité de l’équipement » , précise Rémi Monnet.
Depuis plusieurs années, l’entreprise vend des bagues d’identification électronique. Celles-ci permettent une traçabilité très précise des animaux. « Le sujet est très important pour l’avenir de l’agriculture. Les consommateurs sont de plus en plus demandeurs d’informations sur ce qu’ils consomment, dans quelles conditions l’animal a vécu, où est-ce qu’il a été élevé… Avec nos dispositifs, on est en mesure de prouver que l’animal est bien issu d’une filière française » , explique Rémi Monnet.
Allflex commercialise également, depuis quatre ans, une technologie de surveillance des animaux : le monitoring. Grâce un collier installé autour des vaches, l’agriculteur peut avoir accès en temps réel à des informations sur son cheptel via son smartphone.
Le monitoring offre notamment des données concrètes sur l’état de santé des bêtes. « On peut détecter très tôt les premiers signes d’une maladie chez un animal et donc de s’occuper plus rapidement de lui. C’est bénéfique pour le bien-être animal mais aussi pour le confort de travail de l’éleveur qui peut se concentrer sur les animaux qui en ont le plus besoin », indique Rémi Monnet. 6 000 éleveurs en sont équipés en France.